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Binnenland

In de Franstalige pers: De schuldigen liggen altijd voor de hand (13 mei)

13/5/2011Leestijd 2 minuten

En wie zijn de schuldigen voor het nog maar eens vastlopen van de onderhandelingen? Drie keer raden: Bart De Wever en zijn volgelingen van de CD&V. En zeker niet Elio Di Rupo. Die nooit. De Franstalige pers is steeds trouw aan de leider, wat er ook moge gebeuren. Om dit duidelijk te maken het commentaar van Christian Carpentier in La Dernière Heure. Moeilijker moet dat niet zijn.

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Le grand bluff 

334 jours après les élections, on n’en est donc toujours absolument nulle part. PS et N-VA ne sont toujours pas tombés d’accord ni sur la moindre ébauche de texte préparatoire aux négociations, ni sur les partenaires à convier autour de la table, ni même sur qui doit désormais prendre le relais de Wouter Beke et avec quel mandat ! Cerise sur le gâteau : les partis francophones et flamands n’ont plus accepté de se mettre tous ensemble autour de la même table depuis le 3 septembre ! Plus de huit mois ! Tout simplement hallucinant !

http://rmgr.pressbanking.com/scripts/GetImg.asp?n=1180520&t=0&o=72582&z=15&a=4236&v=dh/110513/Art222.html&r=110513/Art222.htmlLa faute à qui ? Ne cherchez pas, c’est toujours aux deux mêmes : Bart De Wever et le CD&V.

Le premier n’a aucune envie de conclure le moindre accord à court terme. Son seul objectif est de confirmer sa victoire électorale écrasante de juin dernier aux élections communales de 2012. Il espère y ravir alors au moins deux maïorats – Anvers pour lui et Gand pour son fidèle Sigfried Bracke – et forcer son entrée dans une kyrielle de majorités. Son but est non seulement d’installer un ancrage local à long terme, mais aussi de confirmer le statut de grand parti flamand de la N-VA, ce qui ne pourrait que lui être profitable aux élections fédérales et régionales suivantes.

Le CD&V, de son côté, est plus versatile que jamais, déchiré entre, d’une part, son vieux fond fédéraliste et belgicain et, de l’autre, la tentation de recoller à la N-VA, vers laquelle il redoute la valse accrue des transfuges justifiée par son énorme ressac électoral qu’aucun sondage récent ne dément.

La solution à la crise, finalement, est assez simple. Tant que l’ex-CVP n’aura pas enfin clairement fait son choix, et tant que la N-VA aura le champ libre pour exercer son pouvoir de nuisance autour de la table, toute solution, aussi ingénieuse soit-elle, relèvera du grand bluff et sera vouée, dès le départ, à l’échec.

Christian CARPENTIER

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