La presse contre le peuple ?
Dat was een duidelijke uitslag!
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Loin d’être un fantasme de politicien mal inspiré, l’antagonisme entre la presse et le peuple est une réalité objective
Nul ne l’ignore: depuis l’élection du président américain le 8 novembre 2016, un conflit s’est ouvert entre la presse (traditionnelle) et le président. Ce qui n’a rien pour surprendre étant que l’écrasante majorité des organes de presse américains ont fait activement campagne contre ce président, publiant sondage après sondage pour attester que celui-ci n’avait aucune chance d’être élu. En témoigne, un exemple parmi mille, cette mémorable “information” du “New York Times” deux semaines avant l’élection :
Tout le débat sur la désignation de la presse comme “ennemie du peuple” par le président américain est faussé. Pour commencer, jamais Trump n’a qualifié la presse d’ennemie du peuple. Il a qualifié ce qu’il appelle les “fake news medias” — les medias qui colportent des contre-vérités — d’ennemis du peuple.
C’est très différent de la phrase que lui imputent la plupart des organes de presse, exemple : la prestigieuse agence Associated Press ici, qui prouvent du fait même que taxer de nombreux médias de “fake news” est malheureusement bel et bien justifié.
En réalité, le problème est limpide.
Aux Etats-Unis, la moitié de la population se reconnaît dans les idées dite “de droite” (pour faire simple). Or, 80% des journalistes américains de la presse traditionnelle se définissent comme de gauche (ou pas de droite) et un royal 7% comme étant de droite (“Just 7 percent of journalists are Republicans. That’s far fewer than even a decade ago.”, The Washington Post, 6 mai 2014).
Par conséquent, la vision du monde que colporte l’écrasante majorité des médias diverge de façon caricaturale et absurde de celle de la population américaine. Cela est d’autant plus vrai que la gauche abuse de sa position archi-dominante au sein des médias en cultivant une vision, non seulement de gauche, mais souvent radicale, voire extrémiste, rendant compte de la réalité de façon orientée, parfois mensongère, ne serait-ce que par la négation des faits qui lui disconviennent.
La situation de la presse en Europe occidentale est identique à la presse américaine : l’écrasante majorité des journalistes “classiques” se revendique de la gauche.Ce divorce entre la presse et le peuple s’accentue, aujourd’hui que nos peuples rejettent massivement la gauche, dans tous les domaines : économie, migration, criminalité, “genre”, politiquement correct, droits de l’homme abstrait, liberté vs. égalité, etc. Loin d’être un fantasme de politicien mal inspiré, l’antagonisme entre la presse et le peuple est une réalité objective.
Reéquilibrer la presse
La seule porte de sortie est d’en revenir à un pluralisme effectif dans le monde de la presse. La liberté du Web permet de rééquilibrer les choses. Dans les pays qui, tels la France et la Belgique francophone, subventionnent des médias, on devrait également imposer des quotas de journalistes de droite.
Au lieu de crier au loup chaque fois que Trump ouvre la bouche, il est temps que la presse traditionnelle fasse son auto-critique. Un nouvel équilibre entre la presse et nos peuples est possible. Mais il passe par un rééquilibrage fondamental et massif au sein de la presse elle-même.
Drieu Godefridi (1972) is een Brusselse ondernemer, filosoof en (liberaal) publicist met aandacht voor internationale politiek en klimaatopwarming. Hij is de oprichter van het 'Institut Hayek', een liberale denktank. Hij is een veel gepubliceerd gastauteur in de Franstalige media.
De situatie is dramatisch. Ecolo en Groen verwaarlozen de energiezekerheid, millieu-activisten worden gesteund door Moskou. Tijd voor revolutie.