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Vandaag in de Franstalige pers: N-VA en CD&V moeten Belgische spelregels volgen (12 juli)

Roger Vanhoutte13/7/2011Leestijd 2 minuten

Het is eigenlijk heel simpel: onderhandelen is werken binnen het Belgische consensusmodel. En zeker niet zeggen dat de nota van Elio Di Rupo moet worden herwerkt. Zo gaat dat niet in België. 

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De Franstalige pers reageert furieus op het voorstel van de Vlaamse minister-president Kris Peeters, die als voorwaarde stelt dat Di Rupo zijn huiswerk moet overdoen. Steeds meer blijkt dat er slechts kleine aanpassingen mogelijk zijn, maar dat de kern van de nota-Di Rupo te nemen of te laten is. Véronique Lamquin van Le Soir noemt het gedrag van N-VA en CD&V ‘de wet dicteren’. “Als die partijen ons land niet in de chaos willen storten, moeten ze de Belgische spelregels accepteren”. Het Belgisch model is heilig. Op 11 juli schreef ex-hoofdredactrice (nu editorialiste) Béatrice Delvaux zelfs dat België model staat voor Europa. “l’Europe sera belga ou ne sera pas”, was de titel van haar commentaar op de Vlaamse feestdag!

Négocier, ce n’est pas dicter sa loi aux partenaires (Le Soir, 12 juli 2011)

Bref, sans négociation, la Belgique est une équation impossible. Pour négocier, il faut des partenaires, une table et, si l’on veut gagner du temps, un document de base. Tous les ingrédients sont donc réunis, depuis lundi dernier, pour relancer un processus interrompu le 3 septembre 2010. C’est en tout cas l’avis de sept partis (92 sièges sur 150, une majorité, donc).

Mais pas celui du CD&V et de la N-VA. Lesquels exigent, avant de se mettre à table, que le formateur revoie « fondamentalement » sa copie. Vu la lourde charge de Bart De Wever contre la note du formateur, on ne voit pas quelles corrections pourraient satisfaire la N-VA, sinon un copié-collé du programme nationaliste. Quant au CD&V, il a d’abord évoqué, en marge de sa non-réponse, des insuffisances institutionnelles dans le document du formateur. Mais, lundi soir, c’est le volet socio-économique du texte que Kris Peeters a vilipendé. « Ce qu’il faut faire, c’est suivre l’exemple flamand », a osé le ministre-président CD&V.

Et là, on dit : « Stop, ça suffit ! » Une négociation, ça se mène, entre partenaires, autour d’une table. Et cela suppose que chaque parti cède sur certains points, pour obtenir ce qu’il veut sur d’autres. Si le CD&V ou la N-VA ne veulent pas précipiter notre pays dans le chaos, ils doivent accepter les règles du jeu belge. En clair, discuter avec les autres partis flamands, avec les francophones. Et non dicter leurs exigences par médias interposés. C’est une règle de base de la politique, que certains semblent avoir oubliée. Faudra-t-il que ce soient les agences de notation qui les obligent à s’en souvenir ? On veut croire qu’au moins le CD&V a encore assez de sens de l’Etat pour ne pas en arriver là.

VÉRONIQUE LAMQUIN

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