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Communautair

Rondas en français

Elf zinnen voor Le Vif

Jean-Pierre Rondas23/9/2014Leestijd 4 minuten

Elf zinnen van Jean-Pierre Rondas voor het Franstalige weekblad Le Vif van deze week, 19 tot 25 september 2014, opgetekend door Pierre Havaux.

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Het weekblad Le Vif (uitgegeven bij Roularta en dus zusterblad van Knack, maar met een uitgesproken belgicistische en francofone tendens) wijdt geregeld dossiers aan het Vlaams-nationalisme, meestal in zijn hoedanigheid van gevaar of splijtzwam. Deze week vaart het dossier onder de vlag ‘Indépendence. La Flandre nationaliste n’a pas renoncé’. Uitgangspunt is het raadsel van de N-VA, die een flamingante partij is en blijft maar die om in de regering te geraken toch alle communautaire eisen in het diepvriesvak heeft gestopt.

De journalisten van Le Vif hanteren een tijdbesparende methode. Olivier Mouton en Pierre Havaux verdelen de taken onder elkaar. Zo interviewen ze elk een paar mensen die ze denken nodig te hebben, soms telefonisch en korter, soms via huisbezoek en dan wat langer. Uit het gesprek distilleren en isoleren ze dan enkele ‘quotes’, die ze aan de geïnterviewde voorleggen. Uit de quotes die ze kunnen gebruiken mixen ze dan een dossier.

Zo kreeg ik de dag na het interview elf quotes terug voor eventuele correcties.  Daarvan hebben ze er in het weekblad ten slotte een drietal gebruikt. Ik vond het zonde van de voorbereiding en het werk, want tenslotte bieden de elf zinnen een goed beeld van wat de journalist wou weten en van wat ik hem wou zeggen. Vooral jammer dat ze nummer elf niet opgenomen hebben. Hier zijn ze, in het Frans, zoals een Le Vif-lezer ze had kunnen lezen:

Over autonomie en confederalisme :

L’indépendance flamande est et reste un but ultime. Mais il y a gradation dans la terminologie : on a d’abord parlé de ‘zelfbestuur’ ou autogouvernement, puis d’autonomie et de souveraineté, et enfin de ‘zelfbeschikking’ ou autodétermination. Ce n’est pas seulement que ces termes sonnent mieux que « séparatisme », qui a une connotation négative ; il y a vraiment des nuances politiques dans le choix des mots.  L’autonomie peut se réaliser dans un cadre belge. Le confédéralisme, d’ailleurs, ne constitue pas seulement un but flamand ; c’est en même temps le dernier carré de la Belgique, la manière ultime de lui donner encore une forme, un sens. Le modèle confédéral sera une étape. Pas la dernière.

Vlaanderen heeft er genoeg van:

Le leitmotiv du mouvement flamand reste inchangé: on en a assez de la Belgique, on ne veut plus que les francophones se mêlent encore des affaires de la Flandre, on ne veut plus de ces verrous protecteurs (pour la francophonie) qui ont un aspect ethnique : procédure en conflits d’intérêt, lois spéciales avec majorités speciales, sonnette d’alarme, parité linguistique au gouvernement fédéral… La nation flamande est déjà devenue une évidence.  

Nog eens het einde van de Vlaamse Beweging?  

Les francophones feraient erreur en sous-estimant la force du mouvement flamand. Combien de fois au cours de l’histoire n’a-t-on pas déclaré qu’il était devenu sans importance  ? Pendant qu’il a toujours representé pas un grain de sable, mais une tonne de sable, dans la machine belge. Spéculer sur sa fin serait une erreur. Le mouvement flamand est et se sait incontournable.

N-VA deel van de ruimere Vlaamse Beweging:

Le combat flamand, c’est le parti, qui est la N-VA, et le mouvement.  Ce n’est pas parce que la N-VA est forte, que le mouvement flamand est faible. La N-VA fait partie du mouvement.

Een flamingante partij in de Belgische federale regering:

Pour l’heure, le militant flamingant est en stand-by, dans l’expectative. Il ne réalise pas encore trop ce qui se passe sur le plan politique. Bart De Wever est occupé à négocier la participation de la N-VA à un gouvernement fédéral: comment aurait-on pu un jour imaginer cela? C’est quand-même du jamais vu dans l’histoire belge!

Het communautaire komt snel terug:

La mise au frigo des problèmes communautaires ne durera pas, ils referont rapidement surface. Règlement du survol de Bruxelles, déclarations de Damien Thiéry, bourgmestre non nommé de Linkebeek, en périphérie flamande: tout est communautaire en Belgique. Et surtout le socio-économique … 

Morele en historische nederlaag van de partij ‘Vlaams Belang’:

L’impatience se manifeste en effet dans la mouvance liée au Vlaams Belang. Mais le Vlaams Belang n’offre plus une alternative au combat flamand. Son positionnement a fait son temps, il a perdu moralement et historiquement, et je ne crois pas à sa résurrection.

De nog niet ingevulde Vlaamse Resoluties sine die uitgesteld :

Bien sûr qu’il y aura une certaine frustration. Des questions restent en suspens et seront posées à la N-VA. Quid de l’ autonomie fiscale, ou d’une Sécurité sociale flamande, qui figuraient parmi les résolutions adoptées en 1999 par le Parlement flamand ? Mais le mouvement flamand a appris depuis longtemps à être patient. Voyez où la Flandre se trouve maintenant ! 

Vlaamse Beweging en Vlaamse Partij :

Le  mouvement flamand ne renonce pas à ses objectifs, pas plus que la N-VA. Le combat flamand est porté par ce que l’on pourrait appeler les realos et les fundis. Les fundis, c’est le mouvement, les realos c’est le parti.  Pensez-vous vraiment que les mandataires locaux de la N-VA deviendront des belgicistes parce que la N-VA est au pouvoir fédéral ?

N-VA als machtspartij :

Deux options se sont presentés au cours du siècle passé : soit la Flandre décide de se séparer de la Belgique, soit elle prend le pouvoir, démographique et démocratique, dans un cadre belge. Comme au temps de Frans Van Cauwelaert, c ’est la seconde option qui prévaut maintenant. Que la N-VA soit un parti de pouvoir est une bonne chose et un bon choix.

Vanuit Franstalig België geen Belgische, maar een francofone oppositie (het imperatief mandaat):

La coalition kamikaze, synonyme de  sous-représentation francophone au niveau fédéral, aura pour effet de faire surgir les contradictions internes du modèle belge. Les francophones se sentent constamment maltraités par la Flandre, l’économie wallonne ne va pas très bien, et ils vont à présent devoir vivre avec un niveau fédéral dominé par la Flandre. Ils ne pourront l’accepter, tôt ou tard ils ne le supporteront pas. On entend déjà la demande d’une représentation garantie ‘wallonne’ ou ‘bruxelloise’, qui n’est donc plus une opposition ‘belge’. Autrement dit, on veut introduire le système du mandat impératif qui dit qu’un parlementaire représente les intérets du peuple wallon ou bruxellois qui l’a choisi. On hésite encore (on voit les conséquences pour la démocratie représentative), mais ces opinions sont indéniablement présentes sur le forum francophone.

 

Pourtant, le socialiste wallon et ancien président de la Chambre, André Flahaut, a dit un jour que Elio di Rupo en tant que représentant du peuple au fédéral, représentait aussi les Flamands … Cela veut dire que si les francophones eux-mêmes n’acceptent plus cette conséquence du système belge, ils renoncent à la belgitude … 

Foto © Reporters

Jean-Pierre Rondas was tot 2011 radiomaker bij Klara (VRT) met de interviewprogramma’s Wereldbeeld en Rondas. Publiceerde 'Rondas’ Wereldbeeldenboek' (2006 en 2020). Als stichtend lid van de Gravensteengroep redigeerde hij 'Land op de tweesprong. Manifesten ter ontgrendeling van Vlaanderen' (2012). In 2014 verscheen 'De hulpelozen van de macht'. Publiceerde nieuwe geannoteerde edities van Filip De Pillecyns 'Tegen de muur' (2019) en 'Mensen achter de dijk' (2020). Maakte een keuze uit Mark Grammens' 'Journaal'-essays in 'Trouw moet blijken' (2022). Eigen essays verschenen in 'Een kwestie van bestaan. Vlaanderen in de wereld' (2020).

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